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En novembre 2021, Saint Louis Sucre obtenait l’agrément pour réaliser le conseil spécifique auprès des planteurs. « C’est l’assurance, pour les planteurs, de recevoir de la part de leur inspecteur de culture un conseil avec des préconisations précises, pointues et en phase avec la réglementation », souligne Ophélie Bolingue, responsable agronomique Saint Louis Sucre.

Toutefois, le premier cycle de certification est validé pour trois ans. La loi impose un point d’étape. Il s’est tenu le 13 février. Cet audit avait pour objectif de vérifier la conformité du conseil délivré par les inspecteurs de culture. À l’issue de l’audit, l’organisme certificateur Control union confirme l’agrément conseil de Saint Louis Sucre.

« Le maintien de l’activité de conseil spécifique témoigne de l’engagement des équipes de Saint Louis Sucre auprès des planteurs pour protéger les betteraves contre les bioagresseurs en prenant en compte les objectifs de la transition agroécologique », partage Ophélie Bolingue.

Le conseil agronomique, avec expertise et méthode

Au-delà de l’expertise agronomique et réglementaire sur la protection des cultures, le conseil spécifique demande de la méthode. Le suivi technique de chaque parcelle est notifié par écrit et envoyé par e-mail à chaque agriculteur. La responsabilité* de la pertinence de cette information incombe aux inspecteurs de culture. Au quotidien, ces derniers s’appuient sur un logiciel agréé. Il trace les observations et les préconisations auprès des planteurs. Cet outil permet de repérer d’éventuelles erreurs : un produit retiré du marché, un mélange non autorisé, une dose inappropriée... Il apporte une sécurité pour la bonne protection des cultures et pour rester en phase avec la réglementation, en constante évolution.

Renforcer la boîte à outils pour accompagner la transition agroécologique

En 2024, pour aller plus loin dans l’accompagnement, les inspecteurs de culture renforcent leur expertise sur l’agriculture régénératrice. Ils reçoivent une formation par l’Institut UniLaSalle. Cette montée en compétences des équipes dépasse le thème de la protection phytosanitaire de la betterave. « Si cette formation se conçoit indépendamment des obligations liées au conseil spécifique, elle accroît le contenu de la boîte à outils pour protéger la betterave. L’objectif est d’avoir à la fois une approche globale mais aussi plus fine des pratiques agronomiques en lien avec l’agriculture régénératrice », conclut Ophélie Bolingue.

* Dans ce cadre, Saint Louis Sucre a souscrit une police d’assurance responsabilité civile pour le conseil à l’utilisation des produits phytosanitaires.