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Nombre de biostimulants existent avec différents modes d’assimilation par les plantes, soit par voie racinaire soit par voie foliaire. Composés d’oligo-éléments, de bactéries ou de substances naturelles bénéfiques pour les plantes chaque produit a pour objectif de stimuler le développement des végétaux. En agissant sur la nutrition de la plante, ces solutions peuvent la rendre plus forte et moins sensible à des stress abiotiques tels ceux liés aux aléas climatiques et plus robustes faces aux bioagresseurs. Des biostimulants comme les extraits d’algues jouent aussi un rôle de stimulateurs des défenses naturelles de la plante.

 

« En complétant la fertilisation minérale par de la biostimulation, nous évaluons l’impact technico-économique, indique Ophélie Bolingue, responsable agronomique Saint Louis Sucre. Ces expérimentations s’inscrivent dans le développement de pratiques agroécologiques. Par ailleurs, si la biostimulation permet de réduire l’usage de produits de protection des plantes lorsque le contexte de l’année le permet, c’est un outil supplémentaire au service du rendement. »

Essais biostimulants chez dix planteurs Saint Louis Sucre

Dans le cadre du programme Mont Blanc, plusieurs biostimulants vont être testés chez dix agriculteurs. Ces produits sont expérimentés sur 2 ha minimum chez les planteurs. « Les résultats obtenus doivent correspondre à des conditions d’utilisation grandeur nature, précise Ophélie Bolingue. De plus, l’intérêt est de mesurer l’impact de chaque produit dans des conditions pédoclimatiques différentes afin de relever leur potentiel et la régularité des effets positifs observés par la répétition. »

Cette année, les essais portent sur des formulations à base d’extraits d’algues, de micro-organismes (bactéries), de lombricompost, d’ingrédients d’origines naturelles…