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CartoNématode, un service SLS exclusif pour mieux anticiper le risque nématodes.
Même en faible quantité, le nématode impacte le rendement. Cela induit une perte de revenu facile à éviter grâce à des variétés tolérantes. Pour cela les planteurs ont besoin d’informations plus fiables sur la présence ou non du parasite. C’est la vocation de CartoNématodes.
Un risque difficile à évaluer avec les moyens actuels.
Aujourd’hui, pour savoir si une parcelle est infestée ou non par les nématodes, les 3 moyens à la disposition des planteurs manquent de fiabilité :
- Observations visuelles en été, au moment des fortes chaleurs : à cette période, des zones en forme de ronds, avec des betteraves au feuillage flétri et des carences en magnésie, indiquent la présence probable de nématodes ; mais ces symptômes peuvent être confondus avec ceux de la sécheresse.
- Examen des racines : s’il révèle la présence de kystes de couleur blanchâtre, cela confirmera la présence du parasite. Mais ces observations sont très aléatoires car elles reposent sur un petit nombre de betteraves arrachées.
- Analyses de terre menées au labo : elles détectent avec précision la présence de kystes ; mais les prélèvements de terre sont faits dans un horizon de sol superficiel (0 à 10 cm) alors que les nématodes évoluent à des profondeurs nettement plus importantes. A cela s’ajoutent les fortes hétérogénéités à l’intérieur des parcelles. Il y a donc de fortes probabilités de passer à côté du parasite.
Le nématode étant difficilement décelable dans les parcelles, les surfaces impactées par ce parasite du sol sont très souvent sous estimées.
CartoNématode augmente la probabilité de détecter le parasite.
« On sait que dès que le parasite est présent, il impacte le rendement. L’information déterminante à fournir à un planteur est donc la présence ou pas de parasite » précise Pierre Guerreau responsable agronomique chez Saint Louis Sucre. L’objectif de Saint Louis Sucre, à travers le service CartoNématode est de lui donner cette information avec la plus forte fiabilité possible. « Pour cela il faut s’appuyer sur un échantillonnage qui soit le plus représentatif possible de la réalité du terrain ». C’est précisément le point fort de CartoNématode : car les données sur lequel il repose, proviennent d’analyses effectuées en laboratoires à partir de dizaines d’échantillons de terre prélevés dans les cordons de déterrage. On explore ainsi un horizon plus large (de 0 à 25 cm) et on démultiplie les observations (chaque Inspecteur de culture fournit plusieurs échantillons afin que tous les secteurs soient analysés).
En 2018, CartoNématode a permis d’établir une cartographie du risque en Normandie. « Cela a déclenché une véritable prise de conscience car 56% des prélèvements ont révélé la présence de nématodes » poursuit Pierre Guerreau. La même cartographie va être établie en Picardie cette année.
En Normandie, 56% des prélèvements ont révélé la présence de nématodes
