Comice agricole d’Étrépagny, un concentré de Saint Louis Sucre pour tous

Le Comice agricole d’Étrépagny a accueilli plus de 6000 personnes dont les élus locaux. Pour « cultiver les liens », fil conducteur de ces journées festives, place aux démonstrations sur le stand de Saint Louis Sucre, de la culture de la betterave à la fabrication du sucre. Sans oublier la dégustation !

Quelle attraction a eu le plus de succès sur le stand de Saint Louis Sucre, ces 11 et 12 juin à Étrépagny ? Est-ce l’enroulement des filaments sucrés en barbe à papa, l’initiation à la fabrication du sucre ou le robot FarmDroïd pour semer et désherber ? Difficile de les départager tant ces activités ont satisfait l’appétit de tous les curieux et ce, quel que soit leur âge ! Le comice agricole est décidément intergénérationnel que ce soit pour les hommes ou pour les machines ! Pour preuve, le robot FarmDroïd côtoyait les tracteurs de collection, en attendant de faire son show toutes les deux heures. Roues à hauteur d’homme et moteur diesel versus panneaux solaires et roues de 70 cm : le progrès technologique interpelle, même les visiteurs non agriculteurs.

FarmDroïd a fait le buz

« C’est lorsque que nous avons fait fonctionner le robot, que nous avons eu le plus de questions sur son usage et plus globalement sur notre projet de transition agroécologique de la ferme adossée à l’usine d’Étrépagny », explique Jean-Baptiste Leroy, inspecteur de culture à Étrépagny. Si l’usine est connue de tous les visiteurs, la ferme a aussi été présentée à travers une série de panneaux sur les aménagements effectués comme les haies, les bandes fleuries, les dispositifs de suivi de la biodiversité et les partenariats noués avec les acteurs locaux.

Les comices agricoles ont été instaurés bien avant la révolution française pour faire fructifier les bonnes idées dans une ambiance festive. La formule reste plus que jamais plébiscitée à l’ère de la révolution technologique !

Sur le stand de Saint Louis Sucre, présentation de l’itinéraire du sucre : « de la betterave à la barbe à papa ! »

Présentation par Thomas Nuytten, directeur betteravier ou Frédéric Guapo, ingénieur d’exploitation à l’usine d’Étrépagny, des procédés mobilisés pour extraire le sucre de la betterave.

Le même pour Noël ?