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www.saintlouis-sucre.comPour rester compétitif sur l’échiquier mondial des producteurs de sucre, Südzucker investit. Un objectif de performance anticipé depuis 2015 avec la création, de l’entité « Global Markets ».
en est convaincu : à moyen terme, le groupe a une place à jouer, de manière pérenne, dans l’économie mondiale du sucre. Il nous explique pourquoi.
Globalement la production et la consommation de sucre mondiales s’équilibrent autour de 180 millions de tonne par an. Mais cet équilibre connait des ajustements au fil des années, avec des périodes d’excédents et de déficits de volumes. Après deux campagnes de déficit de production (2015/16 et 2016/17), les conditions climatiques ont été extrêmement favorables dans les grands pays producteurs, avec comme conséquence un excédent record. L’Inde évoque un programme d’exportation de 10 millions de tonnes, la Thaïlande 5 Mt et l’Europe, plus de 3 millions de tonnes. Or, quand il y a surproduction, les prix souffrent !
Oui en partie et c’est ce que Südzucker a fait en arbitrant une partie du tonnage destiné à l’export avant la baisse de prix. Nous agissons sur les marchés à terme de Londres et de New York, qui nous permettent de fixer très en amont le prix de notre sucre. Nous avons également la possibilité de fixer le prix pour une partie de nos exportations par des systèmes d’option, garantissant un prix minimum et permettant de profiter ultérieurement d’une hausse du cours mondial. Pour autant nous n’arbitrons que des tonnages que nous sommes sûrs de produire. Or, en mars 2017, avant la baisse drastique des prix, les prévisions de récolte étaient assez basses en Europe. Nous ne pouvions pas profiter à plein du prix mondial encore élevé à cette époque.
Il faut prendre du recul. Il y a des cycles : actuellement nous vivons une période difficile, qui pourrait durer encore un ou deux ans, mais les perspectives sont encourageantes. Pourquoi ? Pace que selon les experts d’ici à 2030, le monde va devoir produire 50 à 60 Mt de sucre en plus pour satisfaire une demande croissante : de 1,8 à 2 % par an en moyenne. Qui va les fournir ? Le sucre de betterave produit en Europe, et en France notamment, a une carte à jouer ! Notre filière est bien placée géographiquement et équipée logistiquement, pour alimenter des marchés tels que le Moyen-Orient ou l’Afrique de l’Ouest : deux zones déficitaires en sucre, de façon durable. Nous cherchons d’ailleurs à renforcer notre présence dans ces pays.
Parce que notre monde a changé brutalement. La fin des quotas, en octobre 2017, est intervenue dans un contexte de marché baissier. À cette surproduction de sucre se sont ajoutés la fin de la contrainte d’exportation de l’Europe, la concurrence nouvelle de l’isoglucose, qui n’est également plus soumis à des quotas, la multiplication des accords d’importation à droit préférentiel avec, à la clé de plus en plus de pays ayant accès à nos marchés. À cela s’ajoute la concentration de nos grands clients. Aujourd’hui, nos concurrents ne sont plus seulement les autres groupes sucriers implantés en France. Ce sont avant tout le Brésil, la Thaïlande et l’Inde qui produisent à des prix très bas. Pour rester dans la course, nous devons accroitre notre productivité, d’où la nécessité d’avoir des campagnes d’au moins 120 jours.
C’est notre leitmotiv depuis plusieurs années, notamment à l’export, marché en plein développement. Nos ventes de sucre SZ4 (Allemagne, Belgique, France, Pologne) à l’export sont passées de 200 000 tonnes en 2016/2017 à près de 1 000 000 tonnes en 2017/2018. On a donc réinventé notre modèle de vente à l’export. Südzucker a anticipé dès 2015 en créant l’équipe de vente « Global Markets ». Les spécialistes de cette entité, polyglottes, assurent une couverture commerciale du monde entier. Objectifs : accroitre nos parts de marché chez nos clients réguliers, développer de nouveaux marchés, parfois en partenariat avec des distributeurs locaux, ou créer des filiales de commercialisation implantées localement, tel que cela a été réalisé en Israël, avec la création en 2016 de Südzucker Israël (SZIL). Cela en vue de promouvoir la qualité du sucre européen par rapport au sucre 150 Icumsa Brésilien, et aux sucres indiens ou Thaïlandais. Nous tenons également à garder un œil en permanence sur les marchés d’opportunité, pour profiter des périodes où nos concurrents ne sont pas exportateurs. À ce titre, le Sri Lanka a été un très bon exemple pendant la campagne 2017/2018. L’idée est de développer de la valeur ajoutée sur nos produits et ainsi, sortir le sucre de son statut actuel de commodité. Être à l’écoute, proposer une offre adaptée : telle est la mission de cette équipe.
Südzucker est le leader du sucre de betterave. Le positionnement des usines du groupe nous permet d’optimiser toute la chaine logistique. Nous exportons le sucre au départ de cinq grands ports : Rouen, le Havre, Anvers, Hambourg et Gdansk. Une force qui nous permet d’optimiser le coût de fobbing au départ de nos usines. Depuis nos usines de Pologne, nous avons également accès, directement par trains, aux différents marchés de l’Asie Centrale.
Une équipe commerciale experte et motivée, une présence sur le terrain, un accès aux principaux ports d’exportation européens, une offre de conditionnement très large, autant de piliers pour asseoir notre développement en dehors de l’Union Européenne.