Essais PNRI : une pression pucerons estimée entre celles de 2020 et de 2021

Pas de chiffres, c’est trop tôt, mais un premier constat à partager : les taux de contamination des pucerons verts dans les parcelles semées en Force 10 des essais PNRI gérés par Saint Louis Sucre sont élevés. Le point avec Ophélie Bolingue, responsable agronomique Saint Louis Sucre.

Ophélie Bolingue

Après huit semaines de comptage des pucerons verts aptères chez les six agriculteurs engagés dans le cadre du PNRI, le niveau de pression a été élevé dans les parcelles de betteraves semées en Force 10. « Le niveau de pression est moindre qu’en 2020 et il sera intéressant d’en mesurer les conséquences, observe Ophélie Bolingue, responsable agronomique. Nos résultats associés à ceux des autres groupes sucriers et de l’ITB nous permettront d’avoir une base de données suffisante pour évaluer l’impact en 2022. Ils seront communiqués à l’automne. » Le protocole suivi par les inspecteurs de Saint Louis Sucre évaluait l’effet des plantes compagnes, avoine, féverole, pois ou vesce et le rôle des auxiliaires (comme les syrphes et les coccinelles), hébergés dans les bandes fleuries, sur les populations de pucerons.

La jaunisse sous observation

Depuis début juillet, quelques symptômes sont observés sur le terrain. Là encore, trop tôt pour estimer un taux de contamination par les virus, mais cette deuxième année d’expérimentation montre que la recherche de solutions alternatives efficaces doit se poursuivre. « La filière est vraiment mobilisée pour sortir de cette situation agronomique compliquée et mesurer l’efficacité des mesures alternatives déployées », complète Ophélie Bolingue.

Symptômes de jaunisse sur la ferme d’Étrépagny dans l’essai PNRI observés le 12 juillet.

Recensement des jachères mellifères en cours

Autre engagement pour le PNRI : l’installation de 4000 ha de jachère mellifère pour l’ensemble de la filière afin de favoriser la biodiversité et offrir une ressource alimentaire aux abeilles. « Tous nos planteurs sont sollicités pour assurer notre quote-part, le recensement est en cours », assure Ophélie Bolingue. Les semis se font à partir d’une liste de 40 variétés consultables sur le site TéléPac.

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