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www.saintlouis-sucre.comAdopter des pratiques agroécologiques ne doit pas se faire aux dépens de la productivité. Les rendements sont au rendez-vous comme dans toute la région sur la ferme d’Étrépagny. Le point sur les résultats, les semis, les aménagements biodiversité et les actions en fin d’été.
La productivité est largement au rendez-vous sur la Ferme agroécologique d’Étrépagny. Le modèle agronomique fondé sur la diversification des cultures et l’allongement de la rotation, la baisse des intrants ainsi que sur la préservation des ressources naturelles, ne décroche pas. Comme les exploitations agricoles de la région, les rendements en céréales et colza sont très bons, « voire meilleurs que la moyenne historique de ces quatre dernières années sur la ferme », souligne Clément Bunias, apprenti ingénieur en agronomie.
Les semis de colza (10 ha) et de couverts hivernaux (30 ha) se sont passés dans de bonnes conditions : « Nos colzas sont beaux et se sont bien développés cette année », partage Clément Bunias. Ils ont été semés le 22 août en direct avec un semoir équipé de pointes fines. De plus, le colza est semé avec des plantes compagnes telles que du fenugrec, du trèfle blanc nain et du lin pour perturber les ravageurs. Il n’y a donc eu aucun travail du sol préalable mais deux passages de herse à pailles permettant d’homogénéiser, de briser et de défibrer les pailles ainsi que de perturber les œufs de limaces.
Le miscanthus planté en mai sur 5 ha a bien pris. Il faudra attendre la première coupe pour qu’un paillis se forme au sol afin de bloquer les mauvaises herbes. Reste que cette culture nécessite au démarrage de la vigilance pour ne pas laisser s’installer les adventices difficiles à gérer par la suite.
Planter les haies en novembre et les protéger avec une bonne épaisseur de paille s’est révélé payant pendant la sécheresse estivale. « Début août, en soulevant un peu la paille sur la ligne de plantation, le sol était encore frais. Les racines ont eu le temps de bien se développer », témoigne Clément Bunias.
La première récolte de miel a été effectuée par l’équipe de Btobees avec une dizaine de collaborateurs Saint Louis Sucre. Elle s’est déroulée en deux étapes. La première consiste à poser une grille sur les hausses afin que les abeilles puissent redescendre dans la ruche sans pouvoir remonter vers les cadres. 24 heures après, les hausses que l’on souhaite extraire sont récupérées. « La récolte représente la partie excédentaire des hausses et à l’entrée de l’hiver, c’est près de 30 kg de miel que les abeilles auront à disposition pour l’hiver », précise Clément Gaudin en charge des ruches. L’objectif est de ne pas ajouter de sucre. Pour les gourmands, il reste quand même près de 50 kg de miel à déguster !