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www.saintlouis-sucre.comPendant deux jours, les équipes du Cerema ont mesuré les vibrations que génèrent les passages répétés des bennes de 44 tonnes et 48 tonnes de betteraves sur les bâtiments. Ce type de mesures n’avait jamais été effectué auparavant, sur aucun chargement !
Les deux bennes de 48 tonnes transportant les betteraves jusqu’à l’usine de Roye circulent depuis le 2 novembre sur les routes de la Somme. Elles font partie d’une expérimentation pilotée au niveau national par le Délégué interministériel, la Direction générale des Infrastructures et des Mobilités (DGITM) et l’Association Interprofessionnelle de la betterave et du sucre (AIBS).
Les mesures concernant les vibrations de ces chargements sur les bâtiments ont été réalisées les 16 et 17 novembre derniers par l’établissement public d’expertise Cerema. Parmi les outils utilisés : un géophone triaxial. « Ce type de mesures est une première, explique Julien Siméon, responsable logistique Saint Louis Sucre. Aucune évaluation n’avait été effectuée auparavant quels que soient les produits et le tonnage transportés. C’est donc inédit pour la benne de 44 t et a fortiori celle de 48 t. » L’objectif est de comparer les résultats entre ces deux chargements. « L’enjeu est de vérifier si a minima le chargement de 48 t ne génère pas plus de vibrations que celui de 44 t », ajoute-t-il.
Les résultats sont attendus pour fin janvier. Par ailleurs, les mesures de charges au niveau de l’essieu se font quotidiennement pendant cette expérimentation.
Les experts de Cerema ont posé les instruments de mesure des vibrations émises lors du passage des bennes 44 t et 48 t à l’intérieur et à l’extérieur de cinq sites. Il s’agit des deux anciennes postes de Guerbigny et de Pierrepont-sur-Avre, l’une en rez-de-chaussée et l’autre avec un étage, de la poste-mairie de Le Quesnel, de la mairie de Roiglise, ainsi que d’un abribus positionné près d’un dos d’âne à Laucourt. Les bennes sont passées huit fois devant chaque site, à différentes vitesses.