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www.saintlouis-sucre.comLa filière betteraves dispose de 3 ans pour identifier des alternatives aux néonicotinoïdes. Sur le terrain, Saint Louis Sucre accompagne cette transition au côté des planteurs.
Un vaste dispositif expérimental est en train de se déployer sur l’ensemble du territoire betteravier français. Il implique une cinquantaine de planteurs et s’étends sur presque 500 hectares. Son objectif : mener des observations grandeur nature sur les techniques alternatives aux néonicotinoïdes, au sein de fermes pilotes où on cultive la betterave sans traitement de semences. Cette étude s’appuiera sur un protocole expérimental partagé par l’ensemble des techniciens impliqués dans la collecte de données sur le terrain. Ainsi les résultats pourront être mutualisés et consolidés.
Les équipes betteravières et Mont Blanc ainsi que le service agronomique vont participer au suivi des parcelles implantées chez les planteurs Saint Louis Sucre. Les inspecteurs de culture prévoient d’y consacrer au moins ½ journée par semaine. C’est le temps nécessaire pour aider les agriculteurs à implanter leurs cultures conformément au protocole expérimental et surtout pour faire des relevés rigoureux et très réguliers pendant les 2 à 3 mois (de la levée à la couverture du sol) où les vols de pucerons sont les plus à craindre.
Dans le combat contre les pucerons vecteurs de jaunisse l’un des leviers majeurs pourrait être la lutte biologique. C’est pourquoi l’étude va chercher en priorité à créer et développer des conditions naturelles défavorables à la nuisibilité des pucerons. Dans cet esprit, des expérimentations associant des plantes compagnes ou des bandes fleuries à la culture de betteraves vont être mises en place. Avec les bandes enherbées on vise plus de biodiversité pour abriter une faune auxiliaire plus abondante, donc plus apte à limiter les populations de pucerons. Avec les plantes compagnes on va essayer soit de fixer les pucerons (grâce à des variétés attractives), soit au contraire de les détourner de la parcelle (grâce à des variétés répulsives). Pour passer de la théorie à la pratique, pour chaque modalité un seul protocole très rigoureux a été défini.
Deux déclinaisons de dispositifs seront étudiées, à partir de bandes pérennes ou annuelles déjà implantées chez les agriculteurs :
*dans le cadre du PNRI (Plan National de Recherche et d’Innovation), protocole élaboré par l’ITB