Nomination de Thomas Nuytten au poste de directeur betteravier de Saint Louis Sucre.

Homme de terrain et d’engagement, il entend continuer à cultiver la proximité avec les planteurs de Normandie et de Picardie. 
Il prendra ses fonctions le 1er juillet 2020.

Thomas Nuytten

Passionné d’agronomie, cet ingénieur en agriculture de l’ISA de Lille a démarré sa carrière au sein du groupe Bonduelle où il a occupé des fonctions opérationnelles (achats/collecte et production) en France et en expatriation. Il a ensuite travaillé pendant 8 ans au Maghreb dans la filière des fruits et légumes (production, conditionnement, export) en tant qu’indépendant puis en tant que directeur de station d’expérimentation pour l’entreprise Gautier Semences, spécialiste dans la sélection, la production et la commercialisation de semences potagères haut de gamme.

Thomas Nuytten occupait depuis le 7 avril 2014 le poste de chef des services betteraviers des usines picardes. Il a su durant ces 6 années, construire une relation de confiance et de forte proximité avec les équipes betteravières et les planteurs de Picardie tout en prenant dès son arrivée, des responsabilités au sein du groupe Südzucker. Il a notamment été nommé très vite coordinateur du programme Mont Blanc pour l’ensemble des filiales de l’entreprise. Cette mission axée sur les gains de productivité betteravière et sur l’expérimentation de systèmes de culture innovants et durables, l’a amené à développer, un tissu relationnel riche avec les planteurs et les agro-fournisseurs, en France, en Belgique et en Allemagne.

Thomas Nuytten succède à Thierry Desesquelles avec qui il continuera à travailler en étroite collaboration sur les questions betteravières. Thierry Desesquelles est nommé conseiller auprès du président de Saint Louis Sucre, Carsten Stahn.

Mon engagement, tout comme celui de Saint Louis Sucre, est de bâtir une filière betteraves sucre performante, dans une relation de confiance, forte et durable avec les planteurs de Normandie et de Picardie.

J’ai acquis la conviction au cours de mes expériences internationales au sein de filières agro-industrielles que pour progresser et gagner la confiance des clients et des fournisseurs, il faut promouvoir le bon sens, respecter ses engagements et développer toutes les énergies permettant de construire et d’innover dans un esprit de collaboration. J’ai eu l’occasion de constater depuis mon arrivée chez Saint Louis Sucre que cela est également vrai dans la filière betteraves sucre, dont la production est concentrée dans quelques régions d’Europe et qui a vécu au cours des dernières années, une mutation complète. 

Notre avenir commun repose essentiellement sur notre capacité à travailler ensemble, en abordant avec lucidité et volontarisme les défis majeurs auxquels notre filière est confrontée depuis la fin des quotas en octobre 2017. Je pense notamment à la concurrence mondiale exacerbée de la canne à sucre et à la règlementation des pratiques industrielles et agricoles de plus en plus contraignantes en France et de moins en moins homogènes dans l’UE.

Trois axes forts : revenu, productivité, proximité

Mon travail et celui des équipes qui m’accompagneront seront guidés par trois objectifs principaux : 

  1. Sécuriser le revenu des betteraviers ; je m’y suis employé ardemment, avec nos directions française et allemande, au cours des deux dernières années. Dans un contexte économique des plus difficiles, nous avons réussi à offrir un prix de betteraves moyen pour l'année 2019 de 23,13 €/T à 16° betteraves entières tout inclus (soit 24,87 €/T 16° Forfait Collet).

    Et nous allons garder ce dispositif de prix minimum garanti pour nos futurs contrats : 70% des betteraves du contrat payées à un minimum garanti de 23,92 €/T16° tout inclus et pour les 30% des betteraves du contrat restant, le prix sera calculé à partir de la campagne 2021 sur base de l’indice de l’Observatoire du prix européen Zone 2. Cela donne aux planteurs la sécurité et la visibilité dont ils ont besoin.
     
  2. Accompagner les planteurs pour gagner encore plus en productivité ; c’est l’objectif du programme Mont Blanc, un service dédié accessible à tous les planteurs Saint Louis Sucre. Dorénavant, évolutions des contraintes techniques obligent, les missions du programme Mont Blanc s’étendent à la recherche de solutions alternatives. Face à l’arrêt des néonicotinoïdes qui exposent les cultures au risque de la virose, face aux injonctions sociétales qui prônent plus d’écologie, face aux stress climatiques qui se manifestent de plus en plus fréquemment … il nous faut imaginer, expérimenter, créer de nouvelles références techniques sur betteraves et les vulgariser auprès des planteurs. Saint Louis Sucre et le groupe Südzucker continuent d’investir sur toutes ces thématiques. 
     
  3. Cultiver la proximité ; je crois aux vertus du dialogue et des échanges. Nos inspecteurs de culture sont les interlocuteurs privilégiés des planteurs et je vais faire en sorte qu’ils aient encore plus de disponibilité pour les conseiller et les accompagner. Et de mon côté je vais comme par le passé, continuer à me rendre disponible pour des temps de rencontres réguliers.

Nouvelle organisation

J’ai la chance, au moment où je prends mes nouvelles fonctions, de pouvoir m’appuyer sur Thierry Desesquelles et Philippe Simonin. Ensemble, nous sommes en train de rénover l’organisation du service betteravier, dans le but de renforcer la proximité terrain, d’améliorer les synergies entre la Normandie et la Picardie et d’optimiser toutes les fonctions transversales pour encore plus d’efficacité et de proximité. Nous serons en mesure de présenter cette nouvelle organisation après les moissons.