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www.saintlouis-sucre.comSaint Louis Sucre s’associe pleinement au plan de prévention de la filière pour accompagner la transition vers une betterave sans néonicotinoïdes. Par exemple en mettant en place, avec des agriculteurs volontaires, un réseau d’observation au sein de fermes pilotes.
" L’enjeu est clair : il nous faut en quelques années identifier les pratiques qui permettront aux agriculteurs de s’affranchir des traitements de semences aux néonicotinoïdes. Car la ré autorisation qui vient d’être accordée par les pouvoirs publics pour sortir les planteurs de l’impasse technique face aux pucerons est temporaire et contraignante. Pour avancer sur le sujet plusieurs dispositifs sont prévus. Parmi eux : la mise en place de fermes pilotes en conditions réelles, sans néonicotinoïdes. Chez Saint Louis Sucre tous les inspecteurs de culture sont mobilisés sur ce dispositif. Et nous prévoyons d’y consacrer ½ journée par semaine."
Il s’agit de créer un réseau de fermes pilotes représentatives de l’ensemble de la zone betteravière et d’y mener des observations hebdomadaires très rigoureuses sur l’évolution des populations de pucerons et d’auxiliaires, l’état sanitaire des betteraves et l’efficacité des moyens de lutte alternatifs. « Pour cela nous utiliserons un protocole construit au niveau national et permettant une mise en commun des informations recueillies sur l’ensemble des zones betteravières ».
1ère étape pour les inspecteurs de culture Saint Louis Sucre : identifier des agriculteurs volontaires et représentatifs. « Nous n’avons pas eu de difficulté à trouver des agriculteurs partants pour cultiver des betteraves sans néonicotinoïdes et assurer avec nous un suivi des parcelles. » Pour certains c’est une démarche cohérente avec les pratiques culturales qu’ils développent déjà sur leur exploitation en vue de réduire le recours aux produits phytosanitaires. Pour d’autres, c’est une décision dictée par les contraintes techniques ; par exemple l’interdiction de cultiver du lin ou du colza derrière la betterave.
« Dans tous les cas, il y a aussi une notion d’engagement collectif et la volonté d’être utile dans la résolution du problème. Car les planteurs sont bien conscients que sans alternative aux néonicotinoïdes l'avenir de la betterave est menacé. »
D’ores et déjà une ferme pilote par inspecteur de culture a été identifiée. Prochaine étape : préciser les protocoles et organiser la collecte des données sur le terrain. « Une chose est sûre : on va y consacrer du temps, au moins ½ journée par semaine et on est tout aussi motivés que les planteurs. On a vraiment envie d'être acteurs dans la résolution de cette problématique. »