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www.saintlouis-sucre.comQu’elles soient fraiches, surpressées ou déshydratées, les pulpes produites sur les sites de Saint Louis Sucre sont issues d’un procédé performant, gage de qualité et de sécurité pour vos élevages
Après le nettoyage, les betteraves sont coupées en fines lamelles appelées cossettes afin d’en extraire le sucre. A l’issue de cette opération, les cossettes deviennent des pulpes. Ce coproduit composé essentiellement de cellulose constitue un aliment riche en énergie, avec un fort pouvoir appétant pour les ruminants. Les pulpes sont classées en trois catégories selon leur degré de transformation :
Il s’agit de la forme brute du produit obtenu juste après extraction du sucre. Ces pulpes doivent être consommées très rapidement par les animaux ou subir une transformation supplémentaire pour assurer leur conservation.
Ce sont des pulpes fraiches pressées pour extraire une partie de l’eau. Ces pulpes surpressées se conservent plusieurs mois en ensilage dans un silo étanche à l’air.
Également appelés pellets, les pulpes déshydratées sont des pulpes surpressées traitées thermiquement pour évaporer la majorité de l’eau. Pressées ensuite sous forme de granulés, les pulpes sèches se conservent très parfaitement. Elles peuvent ainsi être transportées sur de longues distances.
Saint Louis Sucre dispose d’outils performants pour surpresser et déshydrater les pulpes afin d’obtenir un aliment de qualité. Plusieurs de ces installations ont été renouvelées au cours des dernières années. « En 2015, le groupe a par exemple modifié le lavoir à betteraves, commente Jean-Charles Alexandre, responsable de secteur technique chez Saint Louis Sucre. À cette étape, l’objectif est d’éliminer un maximum de sables et d’impuretés. Nous obtenons désormais un taux de produits insolubles résiduels inférieur à 1 % en sortie de lavoir, ce qui constitue un excellent résultat. Pour les éleveurs laitiers, cela limite fortement les contaminations butyriques ». Les corps étrangers métalliques sont également éliminés de la chaine pour éviter tout risque.
Le cahier des charges de la profession définit plusieurs critères de qualité pour les pulpes surpressées, notamment un taux de matière sèche d’au moins 25 %. Ces valeurs sont respectées et plusieurs mesures sont effectuées tout au long du process avec mise en place, si besoin, d’actions correctives. Le matériel de surpressage est également contrôlé et entretenu régulièrement. Une fois produite, ces pulpes sont stockées par lots identifiés. Chaque lot est chargé au maximum 24 h après sa production, car au-delà, la qualité du produit commence à se dégrader. Saint Louis Sucre a défini une chaine de logistique performante pour valoriser les pulpes surpressées sans délai.
« Nous sommes en lien permanent avec les éleveurs pour leur fournir les quantités commandées, ajoute Jean-Charles Alexandre. Le reste des pulpes part en déshydratation pour produire des pellets. Saint Louis Sucre dispose d’outils de déshydratation de grande capacité et souples d’utilisation. La quantité à transformer dépend en effet de la production de l’usine et des volumes commandés par les éleveurs, avec parfois d’importantes fluctuations entre la semaine et le week-end ».