Une journée à la ferme pour les équipes commerciales Saint Louis

Quand Thomas Nuytten, directeur betteravier de Saint Louis Sucre a proposé aux équipes marketing et ventes de venir en Picardie passer une journée dans une exploitation agricole, il a reçu un accueil enthousiaste. « Nous avons 1000 questions à vous poser de la part de nos clients et on aimerait en savoir plus sur la culture des betteraves » lui ont dit en substance ses collègues. Et le jour J, ils étaient tous présents, venus des quatre coins de la France, à Bucquoy chez Benoit Guilbert. Un programme dense et diversifié leur a été proposé. Présentations en salle le matin (dans un hangar plus précisément), déjeuner champêtre puis ateliers thématiques et visite de la ferme.

La matinée a été consacrée à la présentation de la culture sous différents angles : botanique, richesse en sucre, aire de production, conditions pédoclimatiques requises pour la culture, étapes du développement de la culture et ses besoins en fertilisant et protection sanitaire, arrachage, déterrage, chargement, réception à l’usine, l’accompagnement apporté par Saint Louis Sucre aux planteurs… On a aussi abordé les conséquences du gel survenu cette année, les rotations agricoles, la marge ha dégagée, le programme Mont Blanc, l’agroécologie, le plan PNRI, … Au fil des présentations, les questions ont fusé « Pourquoi les abeilles ne butinent pas les betteraves ? » « Y-a-t-il des betteraves OGM en France ? » « Est-ce qu’on peut faire de la monoculture de betteraves ? » « Est-ce que la betterave est résiliente face au réchauffement climatique ? » « Pourquoi les planteurs français et allemands obtiennent-ils de meilleurs rendements que les autres ? » « Qu’est-ce que le label HVE ? » « Quelles sont les alternatives aux néonicotinoïdes ? » « Quel est le bilan carbone des betteraves ? » 

En fin de matinée, Benoit Guilbert est intervenu pour faire le portrait de son exploitation et de ses pratiques culturales. Et durant l’après-midi par sous-groupes, les équipes ont participé à des ateliers thématiques animés par les inspecteurs de culture : machinisme agricole, biodiversité, nouvelles technologies et désherbage chimique et mécanique. Le programme s’est achevé par un test de connaissances sous forme d’un quiz. Outre les nouveaux acquis, cette journée a été appréciée pour les échanges auxquels elle a donné lieu : les équipes marketing et commerciales sont reparties avec des argumentaires pédagogiques à faire valoir à leurs clients, et les équipes betteravières ont pu appréhender de façon plus concrète la complexité des mises en marché. Une expérience à renouveler.