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www.saintlouis-sucre.comGarantir au planteur une juste répartition de la valeur est un des engagements de Saint-Louis Sucre. Cette règle s’applique aussi aux pulpes dont la question est traitée dans l‘article n°16 de l’accord interprofessionnel. Rappel des notions à connaitre pour comprendre le calcul du coût de transformation des pulpes.
L’exemple est celui du site d’Eppeville où la gestion des pulpes incombe directement à Saint Louis Sucre. Le compte matière et le compte financier « pulpes » sont renseignés au jour le jour puis présentés en commission interprofessionnelle. Les planteurs qui siègent dans cette commission réalisent un audit des comptes avant de les valider.
À Eppeville comme dans toutes les autres sucreries de Saint Louis Sucre, les entrées et sorties de matières sont mesurées et reportées dans un compte matière. Ce « grand livre » intègre tous les mouvements sur l’ensemble du périmètre industriel afin notamment de tenir compte des échanges de matière pratiqués avec d’autres sucreries, dans le cadre des optimisations des coûts de logistique. Il en résulte un taux de restitution qui est le ratio entre la quantité de pulpes produite (en kg MS) et le tonnage de betterave achetée (en t). Ce taux de restitution est de 50 kg MS de pulpes pour 1 t de betterave.
Qu’il s’agisse de pulpes basse teneur (BT), de pulpes haute teneur (HT) ou de pulpes sèches (SE), le prix de revient est établi selon des règles claires. Celles-ci sont détaillées à l’annexe V de l’accord interprofessionnel. Ainsi, entre des pulpes BT et des pulpes HT, le différentiel de prix est lié au coût de surpressage. Le barème établi et validé par la profession tient compte de l’amortissement des presses, des frais d’entretien, du coût de la force motrice (le plus souvent l’électricité entrainant les moteurs) et de celui des eaux de pressage utilisées. Chaque poste de dépense est calculé selon une formule bien établie qui figure dans l’accord interprofessionnel. Pour les pulpes sèches, le coût de déshydratation vient s’ajouter au surpressage. Ce coût supplémentaire résulte des frais liés à l’achat d’énergie et à son transport, à la main d’œuvre employée, ainsi qu’aux dépenses liées au matériel (amortissement et entretien). Tout comme le compte matière, ce compte financier est validé par la commission pulpes qui fait partie de la commission interprofessionnelle. A Eppeville, cette commission pulpes compte quatre planteurs (dont le président) sur les douze agriculteurs élus à la commission interprofessionnelle. Ces quatre planteurs siègent aux côtés des représentants de Saint Louis Sucre. Depuis dix ans qu’il est en place à Eppeville, ce système transparent a fait ses preuves, puisque tout est mesuré, contrôlé et validé. Grâce à cette gestion simple et transparente, la Commission Interprofessionnelle d’Eppeville, obtient depuis de nombreuses années la meilleure valorisation des pulpes de betteraves des usines Saint Louis Sucre. La direction de Saint Louis Sucre souhaite donc développer à l’avenir le même schéma de gestion dans l’usine de Roye.