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Saint Louis Sucre s’appuie sur la force du groupe Südzucker pour s’ouvrir à toutes les technologies, que ce soit dans le domaine du vivant ou de l’équipement. La visite du salon DLG Feldtage s’inscrit dans cet objectif. Pour Thomas Nuytten, directeur betteravier Saint Louis Sucre : « C’est un plaisir d’avoir pu constituer cette délégation de planteurs venue avec nos équipes betteravières pour découvrir les solutions agricoles de demain, celles qui nous aideront à répondre aux enjeux de durabilité et de rentabilité des rotations betteravières. On a été frappé et rassuré au cours de cette journée de voir que nous ne sommes pas seuls : les équipementiers et les agrofournisseurs sont mobilisés. Ils innovent pour accélérer la transition agroécologique ».
 

Pierre-Etienne Bru, inspecteur de culture et Thomas Nuytten, directeur betteravier
Pierre-Etienne Bru, inspecteur de culture et Thomas Nuytten, directeur betteravier

Benoist Couraye du Parc

« Aujourd’hui le gros défi ce n’est pas la machine mais le logiciel de reconnaissance des plantes, betteraves comme adventices. Le numérique va être la clé pour acquérir plus de précision et réduire de façon importante le recours aux produits phytosanitaires. »
 

Clothilde Da Piedade

« Comprendre les modes de fonctionnement des nouvelles technologies, les voir, être renseignés sur les dernières évolutions, échanger avec les experts, c’est pour nous très enrichissant. »
 

Edwige Delcour

« Le stand des étudiants avec leurs inventions en démonstration témoigne de l’attractivité et de l’enjeu qu’apportent les technologies numériques dans la transition agroécologique. L’écosystème agricole s’ouvre et cela ne peut être que bénéfique. »
 

Henri Wattel

« J’ai été frappé par toutes les communications sur les solutions alternatives comme le rôle des plantes compagnes, les bandes fleuries, et bien sûr les technologies du futur, machines comme logiciels. »
 

Jérôme Caullier

« Il y a vraiment une logique d’amélioration en permanence du matériel existant. J’ai été vraiment impressionné par la qualité technologique des bineuses équipées avec des interfaces entre la bineuse et le tracteur. »
 

Les coups de cœur du groupe :

- La plateforme de pulvérisation intelligente
- Le robot pulvérisateur de précision avec intelligence artificielle pour repérer les plantes, aussi en démonstration sur les essais de la ferme de Südzucker
- Les parcelles variétales, notamment celles tolérantes à la cercosporiose
- Le profil cultural avec plantes compagnes et bandes fleuries qui montre leur rôle dans la capacité du sol à retenir davantage d’eau
- Le niveau de restitution en azote des couverts d’interculture : jusqu’à 80 unités/ha
- Le système de transfert fermé des produits phytosanitaires concentrés vers le pulvérisateur pour éviter tout contact lors du remplissage de la cuve.

De gauche à droite : Olivier Harou, Laurent Brunelle, Marie-Claire d’Halluin, Benoit Guilbert et Arnaud Basset.
De gauche à droite : Olivier Harou, Laurent Brunelle, Marie-Claire d’Halluin, Benoit Guilbert et Arnaud Basset.

Laurent Brunelle, Montbrehain, (02)

 « Les solutions présentées sur ce salon vont dans la même direction que celles que nous voyons en France, avec en plus, un sens aiguisé de l’organisation. Et arrêtons de dire qu’en France nous lavons plus blanc que blanc sur les questions environnementales. Pour nous, c’est important d’avoir cet éclairage dans un autre pays pour valider que nous sommes dans la bonne direction. »
 

Olivier Harou, Saint Etienne L’Allier (27)

« Sur ce salon international, les grands groupes comme les petites entreprises sont largement représentés. Ce qui est frappant, c’est leur intérêt pour la filière betteraves via les programmes de recherche, que ce soit dans la génétique, l’agronomie et les technologies. Nous sommes confiants dans la capacité de ces entreprises, des universitaires et instituts de recherche à trouver des solutions pour accroitre la durabilité de nos exploitations face aux enjeux environnementaux et de changement climatique.»
 

Marie-Claire d’Halluin, Étrépagny (27)

« Les plateformes de travail intelligentes sont pour moi une révolution, tel ce pulvérisateur de précision, équipé de caméras connectées et mobilisant des algorithmes de reconnaissance des mauvaises herbes et de la culture. C’est la voie complémentaire avec le désherbage mécanique pour réduire les IFT.» 
 

Benoit Guilbert, Bucquoy (62)

« Le matériel de dernière génération saute aux yeux avec des machines de pointe qu’on ne voit pas dans tous les salons. Parmi les plus marquantes, cette machine spectaculaire multifonction, destinée dans sa première version aux très grandes exploitations d’Ukraine et d’Allemagne pour réduire la compaction du sol. Créée par Nexat, elle est encore en essai en Allemagne mais je la suis sur Facebook. Même si elle n’était pas exposée, j’ai pu échanger avec les représentants de l’entreprise, c’est un plus. »
 

Arnaud Basset, Varesnes (60)

« Südzucker et Saint Louis Sucre s’intéressent au développement de la betterave en misant sur une autre façon de la produire. Dans ce cadre, mettre en relation le producteur avec les nouveautés qu’on peut trouver en Allemagne, et voir si elles sont applicables dans nos fermes, c’est une trajectoire clé.

Sur ce salon, je suis assez stupéfait du changement radical. Il y a dix ans, nous n’aurions pas vu toutes ces démonstrations avec des jachères fleuries, des bineuses, des herses étrilles, des robots, des drones...

Si la performance dans l’organisation du travail est recherchée avec un matériel toujours plus innovant, d’autres solutions efficaces avec de plus petits outils sont explorées. Cette pluralité confirme la diversité des modèles agricoles et c’est rassurant. Ensuite, économiquement il faut que nos exploitations puissent suivre. Nous devons être soutenus par la société dans la recherche de nouveaux modèles de production que nous prenons aujourd’hui à bras le corps. Ce nécessaire accompagnement vaut aussi pour atténuer le changement climatique avec le stockage du carbone. »