Menu

Confiant dans l’avenir de la betterave avec de bons niveaux du prix du sucre, Saint Louis Sucre a organisé cinq réunions planteurs du 19 au 26 juin au plus près des zones de cultures pour partager les axes de sa stratégie d’entreprise. Celle-ci repose sur la commercialisation d’une betterave cultivée localement, rémunératrice pour les planteurs et l’industriel. Alors, OUI, la betterave a de l’avenir avec Saint Louis Sucre. Elle est même le socle de la croissance du groupe Südzucker.

Résiliente, c’est une culture de choix dans la rotation. Soutenue par d’importants programmes de recherche au niveau français et européen, elle bénéficie chez Saint Louis Sucre d’un suivi technique de proximité avec 12 inspecteurs de cultures et un service agronomique. Ce dernier évalue à travers un réseau de près de 1 600 microparcelles les innovations génétiques et de protection des cultures. En complément, le programme Mont Blanc déployé chez les agriculteurs et sur la ferme agroécologique d’Étrépagny, mesure l’intérêt techno-économique des nouvelles pratiques culturales.

À côté de ces atouts agronomiques, ce sont surtout les atouts économiques de la betterave qui ont été mis en perspectives auprès des planteurs lors de ces journées d’échanges. Avec Saint Louis Sucre, la betterave bénéficie de la rémunération betteravière la plus élevée de France et d’une valorisation de son ancrage local auprès des consommateurs.

Stratégie rémunératrice avec des bonnes perspectives de prix

Ainsi, à l’issue de la Commission de la répartition de la valeur (CRV) qui s’est tenue début juin, des prix 2022 haussiers ont été annoncés : 46,57 €/t à 16° en forfait collet soit 43,31 €/tonne à 16° betteraves entières. « Les choix stratégiques du groupe Südzucker de vendre son sucre en Europe et d’indexer les prix payés aux planteurs sur ceux de l’Observatoire européen du sucre se révèlent gagnant-gagnant pour chaque acteur de la filière », a rappelé Thomas Nuytten, directeur betteravier Saint Louis Sucre. Ajoutant qu’une telle indexation, dans un contexte de marchés porteurs comme c’est le cas actuellement, « est très favorable aux planteurs, puisqu’à partir d’un prix de sucre de 500 €/tonne le contrat prévoit une part de la valeur du sucre plus avantageuse pour les planteurs ».

Contrat 2024 : 1 000 ha supplémentaires attendus

Par ailleurs, pour les contrats 2023, des garanties supplémentaires ont été validées en CRV : l’augmentation de l’acompte à 20 €/t à 16 ° betterave entière le 10 du mois qui suit les livraisons en campagne, le 2e acompte du prix minimum garanti au 30 mars, une hausse de 39 % des indemnités de promptes et tardives livraisons, un solde de paiement après la CRV le 30 juin. Preuve de la dynamique positive d’accompagnement de Saint Louis Sucre : 1 000 ha supplémentaires sont comptabilisés en plus cette année. Saint Louis Sucre annonce d’ores et déjà être en capacité d’en accueillir autant pour les contrats 2024. Ces derniers seront d’ailleurs élaborés sur la base des contrats 2023, avec les mêmes garanties.

L’agronomie, base du dialogue technique

Enfin, pour nourrir le dialogue technique avec ses clients, Saint Louis Sucre crée quatre indicateurs de suivi agronomique de la rotation betteravière : la couverture des sols, la fertilité des sols, l’agroécologie et l’allongement des rotations. L’agronomie, science à part entière, s’impose pour Saint Louis Sucre le fil conducteur d’échanges constructifs avec ses clients de l’agroalimentaire.