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C’est le sucre qui conduit l’usine ! Ou plutôt les paramètres du sucre… À chaque étape du procédé de cristallisation, les contrôles effectués par le laboratoire d’analyses de Saint Louis Sucre renseignent les équipes de l’usine de production sur le bon déroulement des opérations. « Nous analysons différents paramètres comme les alcalinités, les teneurs en matière sèche et en sucre des jus, explique Virginie Adam, responsable du laboratoire. Communiquées aux opérateurs, ces valeurs servent à suivre le bon déroulement des process de fabrication. » 
Intégrée au cœur de l’usine du Roye, cette unité emploie neuf personnes en campagne. Outre cette fonction de contrôle, le laboratoire garantit la qualité des produits finis. En sortie des lignes, sucre, sirop, pulpes, mélasses et écumes, passent par ses balances, tamis, spectrophotomètres, microscopes et autres matériels de précision pour en caractériser la composition et l’aspect. Des analyses valident aussi la conformité des lots de sucre en lien avec les exigences réglementaires et les cahiers des charges clients.

Matériel sophistiqué pour pousser plus loin les analyses

Depuis septembre, le laboratoire accueille le matériel très sophistiqué du laboratoire d’Eppeville, lequel a été intégralement transféré à Roye. Ces équipements sont notamment destinés aux analyses physico-chimiques des produits et co-produits de la betterave, avec le suivi de pH des eaux de diffusion, de matières sèches des pulpes ou encore de granulométrie des cristaux de sucre, aux analyses d’anions, de cations et de corps étrangers par exemple si une demande est formulée par un client. Les recherches peuvent aussi être liées à la qualité sanitaire. « Nous réalisons régulièrement des analyses bactériologiques sur tous les produits, c’est une chance que nous avons chez Saint Louis Sucre, avec du personnel habilité », ajoute Virginie Adam.

Par ailleurs, à un rythme d’environ 130 analyses par semaine, la composition physico-chimique de l’eau qui circule dans les chaudières en circuit fermé est évaluée. « Nous vérifions régulièrement la stabilité de sa qualité pour garantir le bon fonctionnement des équipements du début à la fin de la campagne betteravière », explique Virginie Adam.

L’activité ne s’arrête pas avec la campagne sucrière. Le laboratoire possède une unité « environnement ». En fonctionnement de mai à septembre, elle vérifie la composition chimique et bactérienne des eaux de lavage des betteraves. Stockées dans des bassins à proximité de l’usine, elles sont destinées à l’irrigation.