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Pour prendre en compte la gravité de la sécheresse persistante sur les bassins betteraviers, optimiser les rendements avec le retour des précipitations du mois de septembre et permettre l’arrachage des betteraves dans de bonnes conditions, les Commissions Interprofessionnelles ont décidé de décaler la date de démarrage des deux sucreries. Elle a été programmée le 22 septembre pour Roye et le 25 septembre pour Étrépagny. Cet ajustement a été prévu en fonction des possibilités industrielles maximales tout en évaluant le risque de difficultés d’approvisionnement en gaz de l’hiver.

Aussi, à l’occasion d’enquêtes envoyées au cours de l’été Saint Louis Sucre a proposé aux planteurs échelonnés en fin de campagne et qui ont connu des conditions climatiques plus favorables, d’anticiper leur arrachage. Ils ont eu la possibilité de mettre à disposition tout ou partie de leurs betteraves (3 ha minimum) au cours des premiers jours de campagne (en pré-planning).

L’essentiel était de pouvoir récolter les betteraves dans les meilleures conditions en favorisant au maximum le potentiel de rendement. Pour les deux sucreries, cette souplesse a été demandée pour 3 % des surfaces.

En raison de l’hétérogénéité relevée sur l’ensemble du bassin de production, l’estimation du rendement moyen 2022 s’annonce légèrement en dessous de la moyenne olympique.

Nombre d’enlèvements de silos de betteraves selon les surfaces

Les tours de grue sont construits pour lisser les enlèvements selon deux critères : la surface et le groupe auquel appartient chaque planteur. Dans ce second cas, quatre groupes sont programmés et tournent chaque année sur le calendrier, lequel s’étale de fin septembre à fin janvier. Cette rotation assure l’équité des échelonnements.