Menu

En lien avec les services écosystémiques

• Les haies sont des refuges écologiques. Les insectes auxiliaires participent à la réduction des traitements insecticides conventionnels dont les traitements néonicotinoïdes face au risque pucerons verts. L’efficacité de différents types d’infrastructures agroécologiques (bandes fleuries, bandes enherbées, haies) est d’ailleurs à l’étude dans le cadre du PNRI.

• En créant une barrière physique avec leurs racines, les haies réduisent les pollutions diffuses. Elles répondent aux exigences des aires de captage d’eau pour protéger la ressource.

• Grâce à la photosynthèse, les haies captent le carbone de l’air pour le convertir en matières organiques. Elles contribuent à l’atténuation du changement climatique.

• Les haies enrichissent le sol en matières organiques, améliorant sa structure et sa fertilité biologique.
 

En lien avec les enjeux réglementaires et les demandes sociétales

• Les haies sont prises en compte dans la conditionnalité des aides PAC 2023 (BCAE) via le % d'infrastructures agroécologiques (IAE) non productives (au moins 4 % SAU).

• Les haies et l’agroforesterie permettent d’obtenir les aides du premier pilier de la Pac 2023 dans le cadre des écorégimes via la voie dite «infrastructures agroécologiques (IAE)».

• Les haies sont intégrées dans le volet biodiversité de la certification HVE. La HVE permet d‘accéder aux aides des écorégimes de la Pac 2023 via la voie «certifications niveau 2».

• Les haies stockent du carbone. Elles sont des alliées pour accéder au Label bas carbone déjà opérationnel en France.

• Les haies permettent d'accéder aux Paiements pour services environnementaux (PSE).

• La ferme agroécologique d’Étrépagny est localisée sur une aire de captage prioritaire. Les pratiques agricoles doivent éviter au maximum les pollutions diffuses et les nitrates. Les haies jouent le rôle de filtre et piègent les nitrates.