
Marché mondial
Prix mondial FOB* du sucre en €/t (1er terme coté)
Source : Marché de Londres, source ICE.
converti en € taux BCE du jour
Marché européen
Prix moyen du sucre blanc au sein de l'Union Européenne
Source : Marché de Londres, source ICE.
converti en € taux BCE du jour
*FOB signifie Free On Board. Pour connaître le prix réel du fabricant de sucre, il faut déduire les frais d'acheminement au port et les frais de chargement du bateau.
Les prix mondiaux et européens présentés dans les courbes ci-dessus, ne sont pas les prix de vente constatés au sein du groupe Südzucker pour la détermination du prix SZ4.

Évolution du marché mondial du sucre février 2025 - avril 2025
Après la tendance baissière constatée depuis le mois de Septembre, les prix du sucre sont entrés dans une période de forte volatilité à partir du début de l’année 2025.
Les prix mondiaux du sucre se sont redressés en janvier.Le 21 Janvier le sucre brut s’échangeait à 17,79 cts/lb, le sucre blanc à 449 euros ,pour atteindre le 25 Février 21,46 cts/lb (sucre brut) et 537 € (sucre blanc), entrainés à la hausse par plusieurs éléments :
- le programme d’exportations indiennes de 1 million de tonnes avait du mal à se mettre en place, le prix intérieur étant plus attractif que le marché de l’exportation.
- La récolte indienne 24/25 était à nouveau révisée à la baisse, entraînant une augmentation du déficit mondial prévu pour la campagne en cours
- le real brésilien se reprenait par rapport au Dollar américain.
- La chine était fortement à l’achat, profitant du cours mondial faible en début d’année.
-Les conditions météorologiques étaient qualifiées de défavorables au Brésil, avec un déficit pluviométrique à partir de janvier et un temps sec, qui réduisaient les perspectives de récolte 25/26 de 42 mmt à 40-40,5 mmt.
Fin février, les prix du sucre brut ont chuté en seulement une semaine de plus de 21 cts/lb, 512 € pour le sucre blanc à 18,1 cts/lb, 489 Euros le 4 mars 2025. Cette baisse des prix s'explique en partie par l'ajustement des positions spéculatives à l'approche de l'expiration du contrat de mars NY11 et par la faiblesse du BRL qui encourage les ventes à l'exportation des producteurs brésiliens. La livraison très importante lors de l'expiration du contrat de mars à New York a également entretenu le sentiment baissier : Avec 1,3 millions de tonnes livrées l’expiration du terme de Mars 25 , cette livraison est la deuxième la plus importante de l’histoire. Des tonnage importants livrés sur le marché à terme traduisent en général l'absence d'alternatives à meilleur prix pour vendre le sucre sur le marché physique.
En mars, les prix du sucre se sont légèrement redressés après une chute brutale due à un comportement spéculatif et à des conditions macroéconomiques volatiles. L'affaiblissement du dollar américain, des réductions de production dans l'hémisphère nord (Inde, Pakistan, UE) et la persistance d'un temps sec au Brésil ont entraîné une reprise des prix du sucre brut NY 11 à environ 20 cts/lb (20.03.25), 518 € pour le sucre blanc. Les incertitudes croissantes concernant l'évolution des tarifs douaniers américains ont ajouté à la volatilité.
Les yeux du marché étaient une nouvelle fois tournés vers la récolte brésilienne en Mars. Le rapport de l'UNICA pour la première moitié du mois de mars, publié fin mars, faisait état d'un mix Ethanol / Sucre encore plus élevé qu’attendu en faveur du sucre et a renforcé les prévisions d'une bonne production de sucre pour les années 25 et 26, avec le retour de conditions climatiques meilleures dans le centre sud Brésilien, ce qui a de nouveau exercé une pression sur les prix du sucre.
Début avril, l'annonce de nouveaux tarifs douaniers américains a ébranlé les marchés et entraîné des ventes à terme sur de nombreux marchés de matières premières. Les prix mondiaux du sucre restent sous pression, influencés par les tarifs douaniers américains, un environnement macroéconomique également baissier, une demande plus faible et le bon développement de la canne au Brésil. Les marchés n’aiment en général pas l’incertitude, qui culmine aujourd’hui à un seuil élevé. Les développements macroéconomiques ont ainsi davantage influencé le marché que les fondamentaux et ont été principalement baissiers :
- L'affaiblissement du dollar américain est généralement positif pour les produits de base, mais cela n'a pas été le cas pour le sucre. Pour l’Europe, l’impact de la faiblesse du Dollar par rapport à l’Euro exacerbe la baisse du cours mondial exprimé en Euros.
- La faiblesse des marchés du pétrole brut et du BRL pèse fortement sur le cours. La parité sucre/ Ethanol se rapproche des 15 cs/ lb (330 usd) pour un producteur brésilien.
- Les fonds de pension continuent à faire grossir leur position vendeur.
- La demande mondiale est en berne en raison de la guerre tarifaire en cours.
Les prix du sucre brut ont ainsi baissé jusqu'à 17,5 cts/lb à la mi-avril, 434 € pour le sucre blanc, et semblent avoir trouvé un soutien à ce niveau. Depuis lors et jusqu'à la fin du mois d’Avril, les prix du sucre ont évolué dans une fourchette comprise entre 17,5 cts/lb (niveau de soutien) et 18 cts/lb (résistance pour l'instant). Le sucre blanc s’échange dans une fourchette entre 430 et 440 Euros. Les incertitudes macroéconomiques continuent d'influencer le marché alors que, fondamentalement, il y a actuellement peu de nouvelles. Le marché reste centré sur le Brésil, qui reste le principal fournisseur mondial de sucre. Alors qu'une récolte importante est attendue en Inde et en Thaïlande en 2025/26, les nouvelles sur l'évolution des récoltes et des conditions météorologiques au Brésil pourraient influencer le marché dans les semaines à venir.
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