Menu

Des betteraves plus développées que les années précédentes et un historique pression cercosporiose élevée, placent 2025 sous surveillance. Si fin juin, la chaleur limite la dynamique de la maladie, « le retour de l'humidité au mois dejuillet a pu relancer l’infection », indique Ophélie Bolingue, responsable agronomique chez Saint Louis Sucre. 

Surveiller précocement les parcelles

La première alerte de traitement a été déclenchée le 1er juillet en région par les inspecteurs de culture en fonction des observations et des indications des outils d’aide à la décision. La deuxième alerte a été déclenchée le 28 juillet par sms. « En parallèle, chaque agriculteur doit suivre individuellement la pression maladie dans ses parcelles », insiste la responsable agronomique. La méthode reste inchangée : prélever 100 feuilles sur une même variété et vérifier la présence des premières taches. « Dès 1 % de feuilles touchées, une intervention sera nécessaire. »

- Le T1 intervient dès l’atteinte du seuil de risque avec Propulse/Yearling (fluopyram + prothioconazole) à 1,2 l/ha si cercosporiose déjà bien présente ajouter du cuivre Airone SC . 
- Le T2 combine Spyrale (fenpropidine + difénoconazole) à du cuivre Airone SC, « en fonction de la pression maladie et du potentiel de repousse ».
- Enfin, le T3, est à adapter à la date d’arrachage qui sera précisée après le 15 août par les inspecteurs de culture.

Le programme doit privilégier l’alternance des modes d’action des fongicides pour éviter l’apparition de résistances de la part des souches de cercosporiose.

Autres maladies à surveiller

« On observe actuellement quelques symptômes de jaunisse, mais il est trop tôt pour juger de leur gravité », note Ophélie Bolingue. Du mildiou est aussi diagnostiqué ponctuellement. Toutefois, les traitements fongicides n'ont aucune efficacité sur le mildiou.