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Le 26 octobre, les planteurs et les inspecteurs de culture ont participé à la réunion de lancement du programme Sols Vivants que propose Saint Louis Sucre dans le cadre d’un partenariat avec Nestlé. L’objectif est d’accompagner ceux qui souhaitent s’engager dans l’agriculture régénératrice des sols. Les experts de l’association Earthworm pilotent avec les inspecteurs de culture le projet sur le terrain. Earthworm signifiant vers de terre, gageons qu’ils vont être à l’honneur ainsi que toutes les pratiques favorisant le stockage de la matière organique.

Transition sécurisée

Que ce soient l’atténuation du changement climatique grâce au piégeage du CO2 par les plantes et le sol, l’amélioration de la biodiversité du sol, de sa fertilité et de sa structure, tous ces co-bénéfices, agronomiques et environnementaux vont être mesurés et valorisés par la filière. Une phase pilote organisée avec neuf planteurs de Saint Louis Sucre s’est déroulée sur trois ans pour évaluer l’impact de la démarche et son accessibilité.

« Pour une montée en puissance des pratiques vertueuses à l’échelle de l’exploitation, nous posons les bases d’une transition sécurisée, menée en trois étapes à partir d’un référentiel technique conçu avec les agriculteurs », explique Thomas Nuytten, directeur betteravier Saint Louis Sucre.  

Valoriser le travail des agriculteurs

Afin de mesurer les progrès et de les rémunérer en conséquence, cinq indicateurs de la qualité des sols et du stockage du carbone ont été élaborés par le comité scientifique d’Earthworm, un comité d’agriculteurs et une troisième instance regroupant des industriels. Particularité de la démarche : elle valorise les résultats et n’impose pas de moyens. En donnant de la flexibilité dans les pratiques, la méthode s’adapte à toutes les situations.

Le programme Sols Vivants a vu le jour en 2018. Saint Louis Sucre s’associe à la démarche dans le cadre d’un partenariat avec Nestlé établi en 2019. Ce client historique vise la décarbonation de ses activités à horizon 2050, une baisse de 50 % des émissions de GES en 2030 et de 20 % en 2025. Avec plus de 300 000 t de matières premières agricoles transformées par an, l’amont agricole est sollicité.

À travers Sols Vivants, Saint Louis Sucre rejoint d’autres acteurs locaux tels McCain, Bonduelle et la coopérative Noriap… « Notre conviction pour aller plus loin dans nos pratiques agroécologiques est de créer collectivement un label de durabilité commun à toutes les cultures de nos planteurs ! », conclut Thomas Nuytten.