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Lancement de la campagne betteravière 2023, le 12 septembre à Roye et le 15 septembre à Étrépagny ! Toutefois chaque année, avant de donner le « coup d’envoi », le service logistique s’assure que chacun a bien en tête les éléments techniques de sa mission ainsi que les mesures de sécurité qui prévalent dans ces sites industriels.
Aussi, parmi les formations dispensées pendant la phase de pré-lancement des usines, figure celle sur les points de contrôle à réaliser au moment de l’échantillonnage des betteraves et au sein du laboratoire de saccharimétrie. Cette étape est très importante car elle sert à mesurer la teneur en sucre et la tare terre qui entrent dans la composition du prix des betteraves. C’est Anne Maria, responsable d'applications informatiques Saint Louis Sucre qui a animé la formation. Entourée de Joël Pruvost, expert et formateur, elle a réuni les huit surveillants des deux usines de Saint Louis Sucre sur celle d’Étrépagny ainsi que les responsables de la logistique, Cyril Croissant et Fabrice Doublet. « Outre le rappel sur le référentiel dès la réception des betteraves et des indicateurs clés à surveiller, c’est important de pouvoir tous se retrouver afin d’échanger autour des bonnes pratiques de réception », indique-t-elle.

Être toujours précis

José Lamer, un des surveillants de l’usine d’Étrépagny, souligne de son côté la démarche de progrès qui est mise en place par Saint Louis Sucre.
« L’amélioration de nos pratiques, c’est ce qui fait vivre notre usine », témoigne-t-il, appréciant les conseils délivrés lors de cette journée pour être de plus en plus précis dans ses contrôles. Contrôles qui s’opèrent plusieurs fois par jour, à la semaine, au mois et qui sont aussi effectués de façon inopinée par le Bureau Veritas. De plus, ce dernier intervient avant le démarrage de campagne dans le cadre d’une inspection réglementaire. Les représentants des planteurs d’Étrépagny et de Roye s’assurent également du respect du référentiel d’achat des betteraves.

Parmi les contrôles emblématiques réguliers, figurent ceux sur les appareils de mesure. « Pour assurer la stabilité et la qualité de l’échantillonnage, nous effectuons l’étalonnage de notre saccharimètre trois fois par jour, illustre José Lamer. En parallèle, nous réalisons celui de l’instrument dit « de secours », employé si une panne intervient. Quel que soit l’appareil, la mesure doit être reproductible. » Les ponts à bascule bénéficient aussi d’inspections journalières, avec des contrôles de camions pleins et vides afin d’éviter toutes dérives.
D’autres vérifications concernent notamment l’écartement des lattes du tapis de lavage pour ne pas perdre des morceaux de betteraves, les paramètres du lavage et de l’échantillonnage, les disques de la râpe, la propreté du matériel… La température et l’hygrométrie sont mesurées automatiquement en continu. « Au total, ce sont plus de vingt points de contrôle que réalisent les surveillants afin de s’assurer que toutes les conditions sont réunies pour le bon achat des betteraves », conclut Anne Maria.

Anne Maria, responsable d'applications informatiques Saint Louis Sucre pilote la formation annuelle des surveillants des deux usines pendant laquelle ils échangent avec un expert et partagent leurs bonnes pratiques de réception.

José Lamer, surveillant à Étrépagny : « Nous sommes dans une démarche de progrès continu. Pour la qualité d’achat des betteraves, c’est important que le contrôle soit rigoureux ». 

Fanny Marchand
Fanny Marchand
Monique Dubois
Monique Dubois